lundi 23 mars 2015

Vamos a la playa !

21 mars : Equinoxe d'automne...

Après des jérémiades d'enfant gâté face aux petits imprévus de l'aventure, je déclarais dans mon précédent billet ma flamme pour l'Uruguay.
Elle n'a pas faibli.

Après l'accueil plein de gentillesse et de simplicité de Vickie & Vickie, qui ont mis à ma disposition un trousseau de clés et un vélo pour que je sois totalement libre de mes mouvements à Montevideo, c'était comme des vacances pendant les vacances, après un premier mois de voyage mené tambour battant.

Sur l'invitation de Vickie (la coloc de Vickie), institutrice dans une école jumelée avec une école française, je passe une heure à répondre aux questions d'une quarantaine de bambins adorables, sur la France, sur mon voyage, le tout en espagnol, s'il vous plait ! Et de conclure que «  Las mejoras cosas en la vida no son cosas... » (les plus belles choses dans la vie... ne sont pas des choses :) Une expérience très sympa !




Sinon, je passe sur les premiers jours à Montevideo, dont le principal intérêt est d'être au bord du Rio de la Plata, un fleuve tellement grand qu'on croirait la mer, et son lot de plages fort sympathiques. Les photos seront plus parlantes.

Montevideo sur plage

Ce drôle de building était à sa construction le plus haut d'Amérique du Sud
Artigas, c'est le de Gaulle de l'Uruguay


Dans la vieille ville de Montevideo, on retrouve l'influence espagnole

Montevideo toujours... devant le Rio de la Plata


Mais ceux qui me connaissent le savent bien : la plage ça a jamais été mon truc. Avec une aversion prononcée pour le poisson et autres fruits de mer, le résultat c'est plutôt montagne que mer, et plutôt saucisson que saumon.
Sans doute des traumatismes de l'enfance dont voici la recette :
Prenez des journées entières passées sur des plages blindées de monde, à bouffer de la salade de riz au thon (bleh...) et souvent aussi au sable. Saupoudrer avec quelques insolations et deux tentatives de noyades (merci à mes sœurs d'avoir su garder un œil vigilant sur leur crétin de petit frère qui veut toujours aller voir « jusqu'où il a pied »). Laissez rôtir au soleil pendant quelques heures... vous obtenez un ET couleur homard, et pressé d'aller débarrasser son calcif du sable qui vient toujours s'y fourrer. Bref la plage, très peu pour moi.
Mais ça c'était avant...

Vicky, son truc c'est la plage. Se faire dorer sur le sable en écoutant les vagues. Je me suis laissé convaincre. Parce qu'il n'y a que les cons qui ne changent jamais d'avis.
Cap sur Punta del Diablo, juste assez loin pour être un peu sauvage (5h de bus quand même) tout en restant civilisé.

Punta del Diablo, à l'origine un petit village de pêcheur, en voie de touristification, mais hors saison c'est super mimi 






J'ai découvert qu'une plage n'était pas nécessairement bondée, l'eau de mer nécessairement froide, et les empanadas n'y étaient pas nécessairement fourrés au sable. Ajoutez des vagues assez belles pour tenter des surfers, et du soleil, mais avec juste ce qu'il faut de nuage pour ne pas cuire trop vite, assaisonnez avec des herbes urugayennes et rincez avec du maté, j'ai passé une super week end sur la plage à écouter la mer et surtout surtout, sauter dans les vagues...

Playa Grande : ça va on est pas trop les uns sur les autres...

Et quand il y a des visiteurs, c'est plutôt joli à voir

L'incontournable carte postale du coucher de soleil sur la plage.
Mais après il faisait froid en rentrant, et j'ai perdu ma voix ! :)

Mais le 21 mars c'est aussi le début de l'automne dans l'hémisphère sud... Et comme il commence à faire frais, il est temps de remettre le cap vers la chaleur (qui, ici, est au nord...) pour aller chercher au Brésil un peu de chaleur, et qui sait, encore des belles plages de sable fin...
La suite au prochain numéro !


Bonus vidéo : Le bruit des vagues ;)









6 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Sans doute,
    ''Las mejores cosas en la vida no son cosas'',
    ''Il n'y a que les cons qui ne changent jamais d'avis'' et
    '' Silencio por favor!! Escuchemos el mar''. Celle ci j'adore vraiment.
    Et bon, même si tu perds ta voix tu pourras toujours jouer de l'harmonica ;)
    Tiens nous au courant! On aime bien ton blog ^-^.

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  3. Bonjour Eric (ou bonsoir.... va savoir)
    C'est toujours avec plaisir que je suis tes pérégrinations autour du monde. La découverte de nouveaux pays, de nouveaux continent, la rencontre de "l'autre" est une expérience toujours enrichissante. La lecture de tes "aventure" me laisse à penser que tout n'est peut-être pas "pourri" dans ce bas monde.
    à bientôt

    Philippe stoppacher

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  4. Christelle Zib27 mars 2015 à 10:42

    Encore encore... et oui, comme toi je suis pas plage, mais quand tu es dans un endroit superbe, loin de chez toi et pas trop peuplé c'est un plaisir de prendre le temps d'écouter la mer / l'océan te parler.... Bises

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  5. Qué bueno Eric que tu experiencia en estas vacaciones dentro de las vacaciones hayan resultado tan bien!
    Muy interesante los aprendizajes que vas haciendo y compartiendo a través de tu blog!
    Ha sido muy lindo tenerte por acá. Que sigan esas experiencias nuevas alrededor del mundo! Salú

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