samedi 2 mai 2015

Viñales - Cienfuegos

Cuba 5 !

Après m'être motivé à m'extirper de mon cocon Havanais, j'ai mis le cap sur Viñales, à l'ouest de la Havane, charmant village de quelques rues, sa tranquillité bien loin de la bruissante Havane, ses paysages de mogotes, collines abruptes en forme de meules de foin.








Il y a même des babobas à Cuba !

J'y suis accueilli dans la « casa particular » (chez l'habitant) de Lucy (qui a vécu 4 ans en France) & Bartolo . Mais à l'arrivée à Viñales, je suis assailli par une quinzaine de propriétaires de « casa » ou de Jineteros (rabatteurs). Heureusement Bartolo, le père de Lucy est venu m'accueillir avec un panonceau et m'amène dans leur petite maison où, sur le perron, trônent deux rocking chair. Du toit/terrasse, vue imprenable sur les Mogotes.





Je m'offre une balade à cheval autour des Mogotes, et dans les champs de tabac environnants (la région produit le meilleur tabac de l'ile, avec visite d'une plantation, démonstration de roulage de cigare, et goûtage, bien sûr... bon... il fallait essayer, mais je ne suis pas convaincu.

Plantation de tabac


Le secador où sèchent les feuilles de tabac

démonstration de roulage

J'admire le coucher de soleil depuis le mirador en compagnie de deux touristes polonaises rencontrées en chemin et le soir, la « casa de polo Montañez » fait office de bar/concert/piste de salsa où je goûte mon premier mojito (non, je ne danse toujours pas :).




Après deux nuits à Viñales, changement de cap vers l'ouest et arrivée à Cienfuegos. Je chope une insolation en remontant le « malecon » (boulevard de bord de mer) jusqu'à la « casa particular » que j'avais choisi la veille.

le théatre de la ville






Une simpson à cardan  de la deuxième guerre mondiale superbement restaurée par son propriétaire

Encore de belles anciennes









Le fondateur de Cienfuegos : un français !
Les francais ont construit l'essentiel de l'infrastructure d'exploitation de la canne à sucre dans la région




La ville, récemment labellisée « patrimoine mondial de l'humanité » compte quelques maisons, voire palais superbement restaurées.





Je l'arpente dans tous les sens, sort des sentiers battus pour touriste en allant dans les magasins qui ne leur sont pas exclusivement réservées et où l'on achète, en pesos cubains, un choix limité de produits à des tarifs imbattables. J'essaie même d'acheter du sucre dans une échoppe, mais l'on m'explique que celle ci est réservée au « libretta », le carnet de rationnement cubain qui assure 30 % des besoins des cubains les plus pauvres.



Le soir, splendide coucher de soleil face à la baie de Cienfuegos, en essayant d'éviter les bicy taxis et autres jineteros qui veulent tous me fournir en cigares, resto, casa, voire filles...
Je me tiens quant à moi à mon régime « pizza à deux euros », et fruits achetés sur les marchés en pesos cubains:)





vue depuis le petit dej' :)

Demain... cap vers Trinidad, où je pourrais me poser un peu plus longuement... !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire