vendredi 22 mai 2015

Viva Colombia !

Bon, c'est vrai, il s'est fait attendre, mon premier billet sur la colombie !
Il faut dire que j'écris surtout quand je m'ennuie ou que je n'ai rien d'autre à faire, et bonne nouvelle : en Colombie, je ne m'ennuie vraiment pas.

J'ai aussi fini par zapper un billet de conclusion sur Cuba que j'aurais voulu écrire sur une coloration plus politique de ce système à bout de souffle et de ses ingeniosités, mais que j'avais du mal à l'accoucher. Tout cela étant désormais derrière moi, je m'y collerai peut être un jour de pluie ou d'ennui.

Le 8 mai je suis donc arrivé à Bogota. Je perds d'emblée 20 degrés, et prends 2600 m d'altitude. Le choc ! J'y gagne aussi le sourire et l'accueil des colombiens absolument adorables et tous désireux de gommer l'image négative de leur pays à l'international (narco, guerrilla, violence, …)

Je pose le sac au charmant hostel Anandamaya, ses patios, ses hamacs, sa fontaine...
Premier achat : une carte sim avec son forfait data... Ouf, le geek frustré de sa connexion pendant 18 jours à Cuba respire enfin !

Le lendemain soir je débarque à la réunion des couchsurfers francophones de Bogota. C'est une soirée d'échanges linguistiques entre français et colombiens, mais en fait, sur la quinzaine de personnes présentes, je suis le seul français. Je joue au prof de français, et passe une excellente soirée en profitant de la gentillesse et la chaleur de l'accueil colombien.

Pendant quelques jours, je découvre le vieux quartier historique de la Candelaria, je suis une visite guidée « street art », grimpe au Cerro de Montserrat, visite le musée Botero, et cerise sur le gateau le musée de l'Or, sans doute l'un des plus beaux d'Amérique du sud.
Tout cela en compagnie des joyeux drilles rencontrés à l'hotel, parmi lesquels Paige, du Canada, et Jessica, des Etats unis, mais qui vit au Panama au milieu de la jungle depuis presque deux ans.


STREET ART
l'absence de législation ad_hoc permet aux graffeurs de s'exprimer en quasi toute liberté 


Nous avons la chance d'avoir un guide particulièrement compétent qui nous explique les techniques et la philosophie contestataire du street art





MUSEO DEL ORO
quelques unes des petites merveilles du "musée del oro" de Bogota

quand on pense que les espagnols les fondaient en lingots pour les importer en Europe...

la figure du Shaman chauve souris

le kit complet du grand prêtre pour impressionner ses fidèles

sans doute la représentation d'une offrande aux dieux (un radeau d'où on larguait des trésors au fond d'un lac)

le cerro de Montserrat vu d'enbas (nous on est montés à pied)

et la vue d'en haut... :)
 LE CHARME DE LA VIEILLE VILLE DE BOGOTA (la candelaria)







présence armée bon enfant mais encore forte dans les zones touristiques



LE MUSEE BOTERO

La joconde, vu par Botero

Le soir, on goûte aux joies de la cuisine collective de l'auberge de jeunesse, où chacun apporte sa contribution au menu du diner (mon apport sera des bananes flambées au rhum de cuba ;))
La scène se reproduira à plusieurs reprises dans les semaines qui vont suivre.
J'en profite aussi pour changer mon petit sac à dos qui tombe en pièces détachées et qui m'avait fidèlement suivi depuis le pérou il y a quatre ans. Je le remplace par un  petit sac à dos en cuir multi poche bradé à 85000 pesos (environ 30 €). Chouette ça me fait un souvenir utile de plus (voir précédent billet).

Le 12, j'emboîte le pas à Paige qui doit rencontrer des copains là bas, et Jessica qui descend vers Cali histoire de ne pas m'encroûter.

Cali est une grande ville, moins de charme, plus de chaleur. Toutefois la vieille ville dans le quartier San Antonio a quand même des trésors

glace pilée et sirop, un délice quand il fait chaud

encore et toujours des superbes patios (j'en veux un !)

encore et toujours le street art

 je ne m'éternise pas à Cali, mais goûte au chantaduro un tubercule dont le goût rappelle la pomme de terre, que l'on mange avec du sel et du miel , et suis Claire, une souriante australienne, jusqu'à la charmante ville coloniale de Popayan, la ville blanche !

Je  retrouve à Popayan le charme et l'authenticité des villes andines du Pérou, la gentillesse des locaux, les petits bus qui montent dans les vallées au son de la musique andine.





On goûte aux joies des sources thermales (à 38°) d'Aguatibia, à Coconuco, à deux heures de bus de là.



Je prends un bon coup de soleil sur les épaules, car la journée étant nuageuse, j'ai négligé la crème solaire et passe deux heures à mijoter dans l'eau chaude au milieu d'un paysage de montagne splendide mais frais.



A Popayan, on fait aussi la connaissance de Harry, un colombien qui collectionne les pièces de monnaie du monde entier (il en possède une collection impressionnante et projette une expo).



On lui fait cadeau des quelques monnaies gardées de nos voyages précédents, et il nous fait découvrir des recoins méconnus de la ville , en nous faisant notamment entrer dans la plus vieille université de Popayan, encore en fonction. Il est flic et connait tout le monde, ça aide !:)



Il nous fait aussi goûter aux empanadas de pipian (petits, fourrés aux légumes, et relevés d'une sauce piquante).
après deux jours et demi à Popayan, je laisse à regret Claire poursuivre seule vers l'équateur et c'est en compagnie d'Elif, timide citoyenne turque que je prends le bus pour San Agustin, charmant village mais aussi site archéologique majeur d'Amérique latine.

A suivre !!


5 commentaires:

  1. Ben dis donc Eric, ton périple fait rêver, c est surprenant et touchant. Bonne continuation. ☺️ bises

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  2. Belles photos, street art effectivement impressionnant, rencontres que l'on a envie de partager... Merci !

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  3. Tiens donc, le musée de l'or...Tu tiens le bon bout Eric, tu vas les découvrir les mysterieuses cités d'or!

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  4. Vinuesa Florence25 mai 2015 à 12:04

    Sublimes photos et ton voyage nous fais toujours autant rêver !!!!!!!

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  5. Fan des vieux quartiers de Bogota, quelles couleurs! Merci

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