mercredi 1 avril 2015

Bonito c'est Bonito !

Sur les conseils de Karen, je suis donc allé m'enterrer à Bonito, un trou paumé au fin fond du sud du Pantanal, un petit paradis de la nature, et une Mecque de l'écotourisme !
Autant le dire franchement : après 20h de bus, et une heure dans un bled paumé, par une chaleur humide, à chercher l' hostel Papaya, je me disais «  ça a intérêt à valoir le coup... ». Les rues n'ont pas de noms, et se terminent en chemin de terre...
De plus, il semble que les locaux à qui je m'adresse, avec les rudiments de portugais enseignés par Karen, ont décidé de me faire visiter les quatre coins de la ville, alors qu'en réalité, l’hôtel est à deux pas du terminal de bus ! Super serviables, ceci dit, hein ! Un gars en train de bêcher son champ sort son portable pour appeler un ami et se renseigner sur la localisation du dit hôtel...

Deux jours plus tard, OK, oui, ça valait le coup. :)
Je partage ma piaule de l'adorable Hostel Papaya (avec chats, piscine, wifi, cuisine extérieure, …) avec Justin, un anglais qui fait aussi le tour du monde, et quelques autres touristes (allemands, brésiliens...).





Un figuier étrangleur, sur le chemin du "Rio"

Je découvre les joies du snorkelling (plongée avec masque et tuba), dans des eaux cristallines de la « reserva ecologica rio da prata », à flotter au milieu des poissons, au point qu'on a l'impression d'être dans un aquarium géant... 








 Je comprends mieux pourquoi c'est N°1/5étoiles au classement tripadvisor. Comme j'ai loué pour l'occasion un appareil photo waterproof, je me prends pour Cousteau pendant deux heures, Et en plus la guide parle français !

















Comme c'est à une heure et demi de mini bus de Bonito , j'en profite pour aller jeter un œil au Buraco das Araras, un aven de 100 m de profondeur où ont élu domicile quelques dizaines de perroquets Macaw, ibis, et autres oiseaux, ainsi qu'un couple de crocos - coincés en bas et condamnés à bouffer leur progéniture pour survivre, et à quelques serpents.




Après dix minutes devant un grand trou, avec des oiseaux qui restent assez loin de nous, je peste contre mon excès de prudence qui m'a fait laisser mon  méga zoom à l'hotel.

Si si , c'est eux  là bas sur l'arbre :)




La batterie de l'appareil photo aquatique et son zoom riquiqui est en train de rendre l'âme et j'enrage quand soudain 3 perroquets décident de s'installer dans un arbre à 2 mètres de nous... !




J'arrive à sortir quelques clichés sympas avant que la batterie ne décède.


Puis les perroquets se mettent à sortir le grand jeu : ils sont une vingtaine à nous faire un festival sur fond de soleil couchant...
 Au diable les photos, mais les plus belles images sont plus dures à partager.

Dans un dernier sursaut l'appareil m'offre une mini vidéo et un beau coucher de soleil...




Le lendemain, alors que je m'apprête à aller au « balnéario Municipal », la piscine naturelle du coin, il se met à tomber des cordes, et je décide sagement de rester à l'hotel, raison pour laquelle, vous avez ce billet en quasi direct live ! Le "balnério municipal" sera pour le lendemain.








3 commentaires:

  1. Salut,

    Au diable la batterie de l'appareil photo, les plus belles images que l'on rapportent sont celles que l'on a dans la tête et le cœur. Et la je suis sur que tu en as des myriades.

    Philippe Stoppacher

    RépondreSupprimer
  2. https://www.youtube.com/watch?v=xxhET61yB1A
    J'adore l'aquarium géant... on dirait que c'est plutôt un mini océan ce qu'on a ici, et toi tu est dans le vrai truc :)

    RépondreSupprimer
  3. C'est confirmé: je suis une quiche pour les commentaires, ceux que j'ai voulu t'envoyer ne sont pas arrivés :-(
    Bon alors, de ce Brésil, qu'est-ce que je préfère? Les couchers de soleil version montagne ou version plage, les couleurs, les sourires, le bruit des vagues (point bonus rien que pour ça!), pfff! ça en fait des émotions et des souvenirs. Ce que je retiens, c'est ta propension au partage comme d'hab! Merci pour tout ça.
    Biz
    Sylvie73

    RépondreSupprimer