Bon, c'est vrai, il s'est fait attendre, mon premier
billet sur la colombie !
Il faut dire que j'écris surtout quand je m'ennuie ou que je n'ai rien d'autre à faire, et bonne nouvelle : en Colombie, je ne m'ennuie vraiment pas.
J'ai aussi fini par zapper un billet de
conclusion sur Cuba que j'aurais voulu écrire sur une coloration
plus politique de ce système à bout de souffle et de ses ingeniosités, mais que j'avais du mal à l'accoucher. Tout cela étant
désormais derrière moi, je m'y collerai peut être un jour de pluie
ou d'ennui.
Le 8 mai je suis donc arrivé à
Bogota. Je perds d'emblée 20 degrés, et prends 2600 m d'altitude.
Le choc ! J'y gagne aussi le sourire et l'accueil des colombiens
absolument adorables et tous désireux de gommer l'image négative de
leur pays à l'international (narco, guerrilla, violence, …)
Je pose le sac au charmant hostel
Anandamaya, ses patios, ses hamacs, sa fontaine...
Premier achat : une carte sim avec
son forfait data... Ouf, le geek frustré de sa connexion pendant 18
jours à Cuba respire enfin !
Le lendemain soir je débarque à la
réunion des couchsurfers francophones de Bogota. C'est une soirée
d'échanges linguistiques entre français et colombiens, mais en fait, sur la quinzaine de personnes présentes, je suis le seul français. Je joue au prof de français, et
passe une excellente soirée en profitant de la gentillesse et la
chaleur de l'accueil colombien.
Pendant quelques jours, je découvre le
vieux quartier historique de la Candelaria, je suis une visite guidée
« street art », grimpe au Cerro de Montserrat, visite le
musée Botero, et cerise sur le gateau le musée de l'Or, sans doute
l'un des plus beaux d'Amérique du sud.
Tout cela en compagnie des joyeux
drilles rencontrés à l'hotel, parmi lesquels Paige, du Canada, et
Jessica, des Etats unis, mais qui vit au Panama au milieu de la
jungle depuis presque deux ans.
STREET ART
l'absence de législation ad_hoc permet aux graffeurs de s'exprimer en quasi toute liberté |
Nous avons la chance d'avoir un guide particulièrement compétent qui nous explique les techniques et la philosophie contestataire du street art |
MUSEO DEL ORO
quelques unes des petites merveilles du "musée del oro" de Bogota |
quand on pense que les espagnols les fondaient en lingots pour les importer en Europe... |
la figure du Shaman chauve souris |
le kit complet du grand prêtre pour impressionner ses fidèles |
sans doute la représentation d'une offrande aux dieux (un radeau d'où on larguait des trésors au fond d'un lac) |
le cerro de Montserrat vu d'enbas (nous on est montés à pied) |
et la vue d'en haut... :) |
présence armée bon enfant mais encore forte dans les zones touristiques |
LE MUSEE BOTERO
La joconde, vu par Botero |
Le soir, on goûte aux joies de la cuisine
collective de l'auberge de jeunesse, où chacun apporte sa
contribution au menu du diner (mon apport sera des bananes flambées
au rhum de cuba ;))
La scène se reproduira à plusieurs
reprises dans les semaines qui vont suivre.
J'en profite aussi pour changer mon petit sac
à dos qui tombe en pièces détachées et qui m'avait fidèlement suivi depuis le pérou il y a quatre ans. Je le remplace par un petit
sac à dos en cuir multi poche bradé à 85000 pesos (environ 30 €). Chouette ça me fait un souvenir utile de plus (voir précédent billet).
Le 12, j'emboîte le pas à Paige qui doit rencontrer des copains là bas, et Jessica qui descend vers Cali
histoire de ne pas m'encroûter.
Cali est une grande ville, moins de charme, plus de chaleur. Toutefois la vieille ville dans le quartier San Antonio a quand même des trésors
je ne m'éternise pas à Cali, mais goûte au chantaduro un tubercule dont le goût rappelle la pomme de terre, que l'on mange avec du sel et du miel , et suis Claire, une souriante australienne, jusqu'à la charmante ville coloniale de Popayan, la ville blanche !
Cali est une grande ville, moins de charme, plus de chaleur. Toutefois la vieille ville dans le quartier San Antonio a quand même des trésors
glace pilée et sirop, un délice quand il fait chaud |
encore et toujours des superbes patios (j'en veux un !) |
encore et toujours le street art |
je ne m'éternise pas à Cali, mais goûte au chantaduro un tubercule dont le goût rappelle la pomme de terre, que l'on mange avec du sel et du miel , et suis Claire, une souriante australienne, jusqu'à la charmante ville coloniale de Popayan, la ville blanche !
Je retrouve à Popayan le charme et
l'authenticité des villes andines du Pérou, la gentillesse des
locaux, les petits bus qui montent dans les vallées au son de la
musique andine.
On goûte aux joies des sources
thermales (à 38°) d'Aguatibia, à Coconuco, à deux heures de bus
de là.
Je prends un bon coup de soleil sur les épaules, car la
journée étant nuageuse, j'ai négligé la crème solaire et passe
deux heures à mijoter dans l'eau chaude au milieu d'un paysage de
montagne splendide mais frais.
A Popayan, on fait aussi la connaissance de Harry, un colombien qui collectionne les pièces de monnaie du monde entier (il en possède une collection impressionnante et projette une expo).
On lui fait cadeau des quelques monnaies gardées de nos voyages précédents, et il nous fait découvrir des recoins méconnus de la ville , en nous faisant notamment entrer dans la plus vieille université de Popayan, encore en fonction. Il est flic et connait tout le monde, ça aide !:)
Il nous fait aussi goûter aux empanadas de pipian (petits, fourrés aux légumes, et relevés d'une sauce piquante).
après deux jours et demi à Popayan, je laisse à regret Claire poursuivre seule vers l'équateur et c'est en compagnie d'Elif, timide citoyenne turque que je prends le bus pour San Agustin, charmant village mais aussi site archéologique majeur d'Amérique latine.
A suivre !!
Ben dis donc Eric, ton périple fait rêver, c est surprenant et touchant. Bonne continuation. ☺️ bises
RépondreSupprimerBelles photos, street art effectivement impressionnant, rencontres que l'on a envie de partager... Merci !
RépondreSupprimerTiens donc, le musée de l'or...Tu tiens le bon bout Eric, tu vas les découvrir les mysterieuses cités d'or!
RépondreSupprimerSublimes photos et ton voyage nous fais toujours autant rêver !!!!!!!
RépondreSupprimerFan des vieux quartiers de Bogota, quelles couleurs! Merci
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