Cuba 5 !
Après m'être motivé à m'extirper de
mon cocon Havanais, j'ai mis le cap sur Viñales, à l'ouest de la
Havane, charmant village de quelques rues, sa tranquillité bien loin
de la bruissante Havane, ses paysages de mogotes, collines abruptes
en forme de meules de foin.
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Il y a même des babobas à Cuba ! |
J'y suis accueilli dans la « casa
particular » (chez l'habitant) de Lucy (qui a vécu 4 ans en
France) & Bartolo . Mais à l'arrivée à Viñales, je suis
assailli par une quinzaine de propriétaires de « casa »
ou de Jineteros (rabatteurs). Heureusement Bartolo, le père de Lucy
est venu m'accueillir avec un panonceau et m'amène dans leur petite
maison où, sur le perron, trônent deux rocking chair. Du
toit/terrasse, vue imprenable sur les Mogotes.
Je m'offre une balade à cheval autour
des Mogotes, et dans les champs de tabac environnants (la région
produit le meilleur tabac de l'ile, avec visite d'une plantation,
démonstration de roulage de cigare, et goûtage, bien sûr...
bon... il fallait essayer, mais je ne suis pas convaincu.
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Plantation de tabac |
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Le secador où sèchent les feuilles de tabac |
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démonstration de roulage |
J'admire le coucher de soleil depuis le
mirador en compagnie de deux touristes polonaises rencontrées en
chemin et le soir, la « casa de polo Montañez » fait
office de bar/concert/piste de salsa où je goûte mon premier mojito
(non, je ne danse toujours pas :).
Après deux nuits à Viñales,
changement de cap vers l'ouest et arrivée à
Cienfuegos. Je chope
une insolation en remontant le « malecon » (boulevard de
bord de mer) jusqu'à la « casa particular » que j'avais
choisi la veille.
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le théatre de la ville |
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Une simpson à cardan de la deuxième guerre mondiale superbement restaurée par son propriétaire |
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Encore de belles anciennes |
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Le fondateur de Cienfuegos : un français ! Les francais ont construit l'essentiel de l'infrastructure d'exploitation de la canne à sucre dans la région |
La ville, récemment labellisée « patrimoine
mondial de l'humanité » compte quelques maisons, voire palais
superbement restaurées.
Je
l'arpente dans tous les sens, sort des sentiers battus pour touriste
en allant dans les magasins qui ne leur sont pas exclusivement
réservées et où l'on achète, en pesos cubains, un choix limité
de produits à des tarifs imbattables. J'essaie même d'acheter du
sucre dans une échoppe, mais l'on m'explique que celle ci est
réservée au « libretta », le carnet de rationnement
cubain qui assure 30 % des besoins des cubains les plus pauvres.
Le soir, splendide coucher de soleil face à la baie de
Cienfuegos, en essayant d'éviter les bicy taxis et autres jineteros
qui veulent tous me fournir en cigares, resto, casa, voire filles...
Je me tiens quant à moi à mon régime
« pizza à deux euros », et fruits achetés sur les
marchés en pesos cubains:)
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vue depuis le petit dej' :)
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Demain... cap vers Trinidad, où je
pourrais me poser un peu plus longuement... !
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