L'influence française inattendue
sur l'urbanisme de Buenos Aires
L'obélisque de Buenos Aires construit à l'occasion du 400eme anniversaire de la fondation de la ville |
Buenos Aires est souvent appelée le
Paris de l'Amérique du Sud. Et effectivement, en levant le nez dans
les grandes rues du centre, on retrouve la même unité
architecturale des immeubles haussmaniens du Paris du 19e
siècle. A cela plusieurs raisons: d'une part les dates de
construction (l'Argentine est indépendante depuis 1816), mais aussi
au fait que les riches argentins allaient souvent passer l'hiver
austral en Europe, c'est à dire en été chez nous, et ont parfois ramené
dans leurs "bagages" des architectes, Paris étant déjà à l'époque une référence en matière de style (et je ne parle pas que de la couture)...
l'avenue du 9 juillet : les champs Elysées de Buenos Aires |
Mais quand je parle de l'influence
française, c'est davantage à une anecdote rigolote que je pense :
Au 19e siècle, lors de l'urbanisation de Buenos Aires, il
est décidé de percer une large avenue au cœur de la ville,
l'avenue du 9 juillet qui traverse la ville du Nord au Sud.
Quand je dis une large avenue, c'est
pas une galéjade, c'est même l'avenue la plus large du monde.
Pour cela, des patés de maison entiers
ont été rasés sur une largeur de plus de 100m à travers toute la
ville.
Toute la ville? Pas tout à fait ! Car
un paté de maison résiste encore et toujours à l'envahisseur
l'urbanisme.
Si l'on regarde sur google map, on
constate en effet qu'au nord, l'avenue est obligé de contourner un
bâtiment.
Que s'est il donc passé ?
Si l'on zoome un peu on constate que le
bâtiment en question, c'est l'ambassade de France en Argentine.
L'anecdote est amusante
En vertu du principe d'extra
territorialité des ambassade (lorsque vous êtes dans une ambassade
française, vous êtes considéré sur sol français et c'est le
droit français qui s'applique), les autorités argentines n'ont pu
exproprier les terrains, et l'ambassade de France se dresse ainsi
fièrement au milieu de l'équivalent argentin de l'avenue des Champs
Elysées. Et comme c'est un très beau bâtiment, les porteños
(habitants de Buenos Aires) ne s'en plaignent pas du tout.
le petit décrochage de l'avenue pour contourner l'ambassade |
Cocorico :) |
C'est intéréssant ça! Merci pour les infos! J'avais entendu que Buenos Aires c'était un peu comme Madrid aussi, est-ce que tu as pensé ça en étant là bàs? Je sais même pas si tu es allé à Madrid. J'imagine, mais je n'sais rien!
RépondreSupprimerEn tout càs, on continue à lire tes aventures, c'est mon 'livre' préféré! ;)
Bisous d'hiver!
Salut E.T,
RépondreSupprimerMerci pour ces récits grâce auxquels on peux suivre tes pérégrinations autour du monde, continue à nous faire profiter de ton voyage ( en même temps on voyage nous aussi). Cela nous permet de contredire l'adage "loin des yeux, loin du cœur.
Philippe de la fédé 13.
Hey Cric un grand plaisir de te lire, ce début de voyage me semble aller pour le mieux. Comme dirait notre poto ricain: I wish you the best of luck.
RépondreSupprimerA bientôt. Thomas
plus on commente, plus tu publies...
RépondreSupprimerdonc voici un commentaire pour ne rien dire mais un peu plus te lire...
réalise nos rêves, rapporte nous des images pour de nouveau rêver.
walter fédé38
Ils sont forts ces Français. A Paris, ils se garent en double-file, en Argentine, ce sont carrément les bâtiments qui sont en double file :-D
RépondreSupprimerSuper voyage que nous aimerions tous entreprendre................
RépondreSupprimerGégeon.