mercredi 18 février 2015

C'est parti !!

Qu'elle est étrange, cette dernière matinée parisienne. J'observe attentivement mon quotidien : la prochaine fois que je le reverrais, ce sera dans de nombreux mois...
D'ici là, ma vie tiendra dans les 50 litres de mon sac à dos.
Les bagages sont prêts. Bon, ils sont prêts depuis quinze jours... J'ai réussi à très largement limiter le poids en étant draconien pour tout ustensile de plus de 150g, sommé de prouver son utilité avant de franchir son seuil.

C'est à Victoria et Valeria qui ont accepté de se faire gardiennes de mon home sweet home que je dédie ce premier billet.
Valeria est Argentine. Je l'avais rencontrée il y a 3 ans, alors qu'elle visitait Paris. Alors que je pensais la retrouver dans son pays, c'est à nouveau elle qui vient à Paris. Pour un peu, on se croisait au dessus de l'Atlantique. En anticipant son arrivée et en retardant mon départ, j'ai pu profiter d'un stage accéléré en us et coutumes argentines. A commencer par le maté : une infusion d'herbes qui est à l'Argentin ce que la baguette est au Français. Voire davantage : il peut arriver au Francais de poser son pain alors que l'Argentin ne se sépare jamais de son thermos, de son maté et de sa bombilla.

«Mate en calabaza». Publicado bajo la licencia CC BY-SA 2.5 vía Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mate_en_calabaza.jpg#mediaviewer/File:Mate_en_calabaza.jpg.
La Cuia de mate et sa Bombilla


A Buenos Aires, je vais retrouve Ignacio que j'avais hébergé quelques jours à Paris au printemps dernier. Il a gentiment accepté de m'héberger à son tour.


Après un vol sans histoire au dessus de l'Atlantique, j'arrive à 9h30 par... 29° à l'ombre.
Passeport, Visa, bagage... Grâce aux bons conseils de Valeria et aux pesos argentins qu'elle m'a avancé, grimper dans le bus climatisé qui m'amène vers le centre est un jeu d'enfant. Mon espagnol, patiemment révisé avec l'aide de Victoria, n'est pas trop rouillé et j'arrive (apparemment) à me faire suffisamment comprendre pour acheter mon billet de metro et demander mon chemin. L'inverse n'est pas toujours vrai et j'ai parfois du mal avec l'accent des Argentins !:D
Le métro de Buenos Aires
Ignacio m'accueille en compagnie de Luisina, sa copine qui me régale d'Empanadas « maison » dès mon arrivée. L'AM, nous profitons de ce mardi 17 février férié en Argentine pour nous promener dans le centre ville pour un petit tour d'horizon de la capitale argentine.
Démonstration de Tango 
Le ravissant quartier de La Boca, à coté du port, et ses pimpantes maisons multicolores, accueillent les groupes de touristes sur un air de tango argentin. 


Les maisons pimpantes du quartier de "La Boca"
Le vieux pont symbolise la liaison entre la ville et sa région


La Casa Rosada



Plaza de Mayo
Puis nous cheminons vers la « Plaza de Mayo », ou trône la « Maison rose », siège du gouvernement, la cathédrale de Buenos Aires ou officiait le pape François dans sa précédente affectation, et autres bâtiments officiels.




Le soir, ce sera à mon tour de tenter une quiche lorraine pour poursuivre l'échange gastronomico-culturel avec mes hôtes.










El Libertador : Le général San Martin

La précédente affectation du pape François !

3 commentaires:

  1. C'est trop beau!!
    Je suis fière de ton espagnol ;)

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  2. Whaou!! Déjà un article! Tu es rapide comme l'éclaire!Comme j'aimerais (déjà) être en Argentine!

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