28/11 Dahab
Me voici donc dans la deuxième moitié
de mon voyage en terre Egyptienne, pour une dizaine de jours au bord
de la mer rouge, dans le golfe d'Aqaba, à Dahab précisément.
(Pour m'y rendre, à la sortie de
l'aéroport de Charm el Cheikh, j'ai craqué pour un taxi qui pour
350 LE m'a emmené directement à la porte de mon auberge. Bon, le
chauffeur a essayé de me la faire à l'envers, mais ce coup là je
ne me suis pas laissé faire).
Dahab est le parfait endroit pour se
reposer du train d'enfer de visites pharaoniques des précédents
jours.
A un peu moins de 100km au nord de
Charm el Cheikh, ce petit village bédouin reconverti en station
balnéaire « à la cool » offre des sites de plongée
accessibles facilement depuis le rivage. Comme j'ai apporté mes
palmes tuba et masque (15 euros chez Decathlon), il n'y a même pas
besoin de passer par un « dive center » pour aller faire
trempette.
Le "front de mer" de Dahab |
Je commencerais par le site de Light
house, une parfaite mise en bouche, joli et très accessible, mais
petit et un peu bondé. Egalement au programme le « Blue Hole »,
en compagnie de Spencer, David et Rita, sous la houlette de Mohammed
notre chauffeur/guide, histoire d'amortir les frais de taxi. Le Blue
Hole, à une demi heure de route au nord de Dahab, est un site de
réputation mondiale. Oui c'est pas mal, mais pas mal de monde aussi.
On enchaîne avec le « canyon », moins fréquenté et que
j'ai trouvé plus beau en terme de diversité piscicole. Mais mon
dieu qu'est ce que j'ai pu avoir froid ! Je ressors de l'eau à
chaque fois en grelottant et totalement tétanisé. On a beau être
en Egypte, c'est quand même l'hiver. C'est décidé, pour mes
prochaines sessions de Snorkelling, je loue un « wet suit ».
Ce sera le cas deux jours plus tard pour aller sur le site de Three
pools et le Napoleon Reef tout au sud de Dahab, et toujours en
compagnie de David et Rita, un couple hongrois très sympa et que mes
tentatives pour pratiquer le Hongrois amuse beaucoup, et de Nora,
Franco-algérienne en villégiature en Egypte pour notamment
perfectionner son arabe.
Malheureusement dès la deuxième
plongée mon appareil photo sous marin prend l'eau et rend l'âme.:(
Il n'y aura donc pas qu'une photo de moi des fantastiques fonds sous
marins et sa population de poissons variés et multicolores que j'ai
l'occasion de voir, sans parler des coraux de toutes formes et
couleurs.
Pour le reste, je triche ! Voici, trouvés sur google image un apercu de ce que j'ai pu apercevoir sous la surface de l'eau. Pour ceux qui n'ont jamais goûté à la plongée, on ne
soupçonne pas l'infinie diversité de couleurs visibles sous la mer
qui, vue du dessus, paraît au contraire bien monotone.
Une "rascasse volante" une saloperie de poisson empoisoné et agressif qui plus est. Je l'ai observé à distance, mais j'ai sursauté quand ma main a heurté une algue à ce moment là |
Entre chacune des ces plongées
s'intercalent des journées de glande totale bien relaxantes dans le
petit « Dahab Plaza Hotel » fort sympathique, sa piscine
glaciale et son patron Imad qui se met en 4 pour assurer à tous un
séjour agréable. Comme en plus il y a une dizaine de chats et de
chatons adorables, c'est le pied.
Le Dahab Plaza Hotel, une petite auberge toute simple, sa petite piscine, son bougainvillée... |
Snow, la coqueluche des résident(e)s, une adorable boule de poils blanche |
Husky, avec ses yeux vayron est super amical |
Depuis la terrasse de l'Hotel, on peut admirer les étoiles... Saurez vous reconnaitre cette constellation qui m'accompagne dans tous mes voyages ? |
Au fur et à mesure, je prends mes
marques et repère les petits restos pas cher (repas à 15 LE,soit
moins d'un euro) pour diversifier mon régime (jusqu'ici à base de
Kochery) par des sandwiches falafel délicieux à 5-10 LE. Dans la
partie « touristique » de Dahab les menus démarrent
plutôt à 100 LE (mais certes, le resto est en bord de plage... On
paie la vue).
Mes partenaires de plongée repartis,
je me rends tout seul sur le récif corallien de la lagune au sud de
Dahab. L'expérience est assez magique. Il n'y a absolument personne
sur la plage de caillou (pas de sable fin ici), on nage 5 min pour
atteindre le récif que l'on aperçoit depuis la plage (car les
vagues déferlent dessus), et sur le « tombant » c'est
encore un festival de poissons de toutes formes et toutes couleurs.
Et tout ca pour moi tout seul ! Je reste quasiment une heure à
flotter entre deux eaux, armé de mon tuba, avec l'impression d'être
un explorateur des fonds sous marins facon Cousteau, mais regrettant
de ne plus avoir d'appareil photo pour immortaliser les scènes..
Reste encore quelques jours pour
apprécier quelques plongées à la cool. Je vais sans doute aussi
m'offrir une ou deux plongées « bouteilles » même si ce
n'est pas franchement indispensable pour apprécier les fonds marins
tant ils sont accessibles, mais elles sont tellement pas chères
(premiers prix à moins de 20euros) que ce serait dommage de ne pas
en profiter. Au programme aussi, une petite virée dans le désert
pour profiter du Coloured Canyon au sujet duquel j'ai lu des
merveilles avant le retour au Caire en bus de nuit (10h de trajet )
pour prendre l'avion de retour le 6/12.
Ah le snorkeling... Que de bons souvenirs, et le plaisir de retrouver tous ces copains colorés qui nagent autour... J avoue une tendresse particulièrement pour les petits rayés noir et blanc dont j ai oublié le nom.
RépondreSupprimerMais mon préféré c est le brave poisson perroquet à qui on doit les belles plages des Tropiques.
Merci pour ce post rafraîchissant qui me donne trop envie d aller me balader sous l eau ! �� ��
Orion !
RépondreSupprimerEt sinon, hâte de remettre la tête sous l'eau...
Salut E.!
RépondreSupprimerTrès d'accord sur les commentaires précédents, ça donne envie d'aller plonger dans l'eau! Enfin, la piscine parisienne... ou même la pluie parisienne en ce moment ^-^.
C'est bête que l'appareil aquatique ait pris l'eau, je pensais que c'était fais pour résister l'eau justement ! Mais bon, il manquent pas de photos sur internet, je suis sûre que tu étais bien dans le moment présent ;).
Il a quelque chose dans moi qui brille à chaque fois que je vois Orion. Je me souviens, c'était la seule chose familiale quand j'ai quitté l'Europe pour la première fois en Australie, quel bonheur de la voir dans le ciel !
Merci de continuer à partager tout ça avec nous, et remember: ''Live as if you were going to die tomorrow, learn as if you were going to live forever''. Donc pour cette dernière semaine, profite encore plus que celles qui ont précédé, si cela est possible ! :)
Bonne baignade, et bonne route !