Comme Yolanda semble supporter de
crotter ses talons sur mes chemins de randonnée boueux, on file
ensemble à Tulum... Un site maya qui vaut surtout par son
emplacement : il domine la mer caraïbe et sa plage de sable
fin.
photo réalisée sans trucage,,, :D |
C'est un site de la période plus tardive, adossé á la mer et entouré d'une muraille sur les 3 autres cotés.
En revanche c'est très très touristique, et bien plus cher, merci aux américains qui y débarquent en masse, paient en dollar et se foutent comme de leur premier penny de se faire arnaquer au taux de change. Autre ombre au tableau : les moustiques présents en nombre et qui dépassent tout ce que j´ai pu connaître en terme de férocité... le tartinage quadri quotidien d'antimoustique ne permet même pas d´éviter les morsures, mais juste de limiter leur nombre
On se fait aussi un cenote de bord de mer (coté pile : la mangrove, coté face : la plage ….) mais une fausse manip malheureuse ne permettra pas de récupérer les photos :(
Le lendemain, Yolanda va á Xcaret, un « Mayaland » hors de prix. Pas pour moi. Les dauphins je veux les voir en liberté ! J'en profite pour rédiger mon précédent billet et pour aller investir dans le nouveau netbook sur lequel je rédige celui ci.
Le lendemain elle repart vers Merida, tandis que poursuis ma route vers Valladolid, une petite ville souvent délaissée des touristes qui lui préfèrent Cancun (et c'est tant mieux). C'est pourtant le camp de base idéal pour explorer tout le nord est de la péninsule du Yucatan, d´autant qu'elle vient de se voir décerner le label pueblo magico l'équivalent mexicain des « plus beaux villages de France ».
séquence culturelle : dans le petit musée de Valladolid, la numérotation des visiteurs se fait en Maya ! |
Arrivé a l´hostel Tunich Taj (ah oui... ici on parle maya...), je pense repartir aussi sec tant il est désert mais l'arrivée de 3 sympathiques franco-quebecois me sauve de la solitude ! Grâce à Gabriel, Mathieu et Ella, je poursuis donc mon régime quotidien de ruines/cenote.
Au menu du premier jour, nous mettons le cap vers Chichen Itza et la cenote Ik Kil
Décrété l'une des sept merveilles du monde moderne, Chichen Itza attire des hordes de touristes débarqués par bus entiers qui y arrivent de cancun vers 10h et nécéssite dý arriver tôt pour en profiter sans la foule.
On y arrive á grand peine, la faute á un collectivo poussif.
Le site est effectivement grandiose, et remarquablement restauré, les fonds de l'unesco sont passés par lá, mais envahi de vendeurs de souvenirs, et plus tard par les cars de touriste
la grande pyramide de Chichen Itza |
"le mur des morts" que l´on retrouve sur bon nombre de sites précolombiens |
le temple des 1000 colonnes |
vers 12h, on plie les gaules vers la cenote d'Ik Kil, où les go pro de Gabriel et Ella réussissent á capturer de très belles vidéos que j'arriverai sans doute a reproduire ici si les dieux de la technologie sont avec nous
Le lendemain on file á Ek Balam (re :préco Tiffany), l´anti thése de Chichen Itza. Un site exceptionnel, presqu´aussi grandiose que chichen itza mais perdu dans sa forêt vierge, où l'on peut grimper sur les pyramides au lieu de rester bêtement en bas, avec une statuaire unique (avec ses « anges »), et où l'on croisera en tout et pour tout une vingtaine de personnes.
Ceux qui suivent auront reconnu Tlaloc |
l'entrée du temple symbolise la gueule ouverte d'un jaguar |
Ek Balam était un centre majeur de la culture maya qui hébergeait sans doute 40 000 personnes, un noeud de communication important vers lequel convergaient les routes mayas de la région
Lá aussi, la plus grande partie du site est encore sous la jungle |
La Cenote située sur le site ne manque pas de charme avec ses cordes qui permettent de jouer les tarzans en sautant dans l´eau (video á suivre... ;)).
Dernière étape mexicaine : l'Isla Mujeres oú je compte retrouver Tiffany. C'est donc dans le bus qui m´y emmène que je termine de rédiger ce billet en ayant á peu près rattrapé mon retard :)
Valladolid! ça m'a fait sourire de retrouver ce nom! J'ai tenté d'expliquer à mes ouailles la controverse de Valladolid (pour la faire courte, un débat en 1550 entre ecclésiastiques, administrateurs et juristes visant à légitimer l'exploitation par les espagnols de leurs "possessions" d'Amérique, genre on peut continuer à les massacrer ces mayas ou on les considère comme des hommes). Cela reste un premier moment d'interrogation sur l'humanité et sur l'existence d'un droit universel. Voilà pour ma petite contribution historique. Je retourne à tes photos. Biz
RépondreSupprimerMerci ET pour les photos ! c est grandiose
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